Le coût de réparations des dommages automobiles a fortement augmenté ces dernières années. Des mesures devront être prises pour permettre au secteur de la carrosserie de continuer à prospérer. Découvrez quels sont les facteurs à l’origine de l’augmentation du coût des réparations, ainsi que les mesures à mettre en place pour permettre à tous les acteurs de l’industrie des dommages automobiles de tirer leur épingle du jeu.
Des primes d’assurance trop basses
Avec une prime d’assurance moyenne de 661 $ en 2016, le Québec se classe à la première place des provinces qui offrent le coût d’assurance automobile le plus bas au pays. En comparaison, le coût moyen de la prime d’assurance en Ontario et au Nouveau-Brunswick était respectivement de 1437$ et 789$ en 2016.
Ces dernières années, le coût des réparations n’a cessé d’augmenter en raison de l’utilisation de matériaux plus complexes à réparer et plus dispendieux à fabriquer. Avec les primes d’assurance particulièrement basses dans la province, les assureurs ont moins de flexibilité en termes de finances, dans un cadre où les dépenses des ateliers ne cessent de croître.
En plus de l’augmentation des coûts des réparations, les nouvelles exigences des clients (véhicule de remplacement, analyse des données automobiles, etc.) nécessitent d’importants investissements financiers de la part des ateliers.
Assurer la croissance des acteurs de l’industrie des dommages automobiles
Pour continuer à assurer un service de qualité aux clients, les compagnies d’assurances seront probablement dans l’obligation d’augmenter leur prime automobile dans les années à venir, car les dépenses en réparation des dommages dépassent celui des revenus générés par les primes facturés aux personnes assurées. De leur côté, les ateliers de carrosserie doivent trouver des moyens d’effectuer des économies.
Si vous aspirez à devenir conseiller en carrosserie, il se peut que certaines tâches administratives, après l’évaluation des dommages, soient supprimées par les ateliers de carrosserie, car elles sont une perte de temps et d’argent.
Pour obtenir des compensations supplémentaires de la part des assureurs, les ateliers pourront proposer de nouveaux services, comme l’analyse des systèmes électroniques qui est de plus en plus exigés de la part des constructeurs automobiles. Ces services devront être inclus par le conseiller en carrosserie au moment l’évaluation des coûts de la main-d’œuvre et des pièces.
Pour les pièces recyclées qui sont utilisées et couvertes par le programme d’assurance, le temps nécessaire pour les réparer peut également être facturé.
Quoi qu’il en soit, il est certain que le secteur de la carrosserie et les compagnies d’assurances devront trouver d’autres solutions pour s’adapter à l’évolution des coûts.
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